Documentation et Planches

TUBALCAIN

Planche : 15,24 € - 100 frs

LA PIERRE BRUTE

Planche : 15,24 € - 100 frs

LA PAROLE

8,38 € - 55 frs

LA CHAINE D'UNION

Planche : 15,24 € - 100 frs

EPREUVE DU SANG

4,57 € - 30 frs

LE SYMBOLISME DE L'EPEE

15  €

Instruction extraite du

RITUEL DE MAITRE DE CAGLIOSTRO

7,62 € - 50 frs

Les textes figurant ci-dessous vous sont proposés dans le cadre d'un usage à caractère privé et confidentiel. Ceci permet aux frères et soeurs ayant besoin de matière pour plancher de disposer d'une documentation immédiatement exploitable sans se trouver obligé d'acquérir plusieurs livres et de dépenser des centaines de francs, une telle dépense ne les assurant pas pour autant de disposer des informations voulues ni de leur qualité tant le niveau symboliste de la majorité des ouvrages maçonniques actuels est faible sinon nul à cet égard.

Mot de passe attribué aux Apprentis du Rite Français, Tubalcaïn ou Tubal-Caïn est le fils de Lamech et le petit-fils de Caïn et comme tel, il appartient à la génération réprouvée depuis le meurtre d’Abel, depuis le crime accompli sur l’âme déiforme par Caïn. Or, Caïn incarnait le mal, Abel représentait le bien et Seth la perfection divine (voir Aduc Stat).

"Issu de la " chair ", de la matière corruptible, des ténèbres couvrant cette terre maudite (qui va disparaître prochainement avec le déluge et l’avènement d’une nouvelle humanité post-noachite) Tubalcaïn devient celui qui va rechercher tous les moyens de s’approprier la puissance, puisqu’il doit se passer de la divinité, pour maîtriser la connaissance de l’univers de la matière sans se soucier des conséquences ni des aspects positifs ou négatifs que l’on nomme le Bien et le Mal. Désigné comme le premier forgeron, le premier de la lignée des fondeurs dans laquelle s’inscrira Hiram, le transformateur des minerais et des métaux, travaillant dans les profondeurs de la terre, il accède au rang de maître du feu, celui qui exploite l’énergie primitive libérée, la chaleur et la puissance d’action dite " magico-cérémonielle "....."

Je siège sur la colonne du nord, depuis ma réception au grade d’Apprenti, et je dois avouer que mes premiers mois dans l’Ordre furent difficiles. Malgré la présence attentive de mon Surveillant, j’eus le sentiment d’être laissé de côté, livré à moi-même. J’espérais tant de dons, tant de mystères résolus, tant de révélations, que je me trouvai fort déconcerté devant l’absence totale de cet enseignement, réservé aux initiables, et auquel j’aspirais tant. Devant néanmoins m’astreindre au travail de cette pierre brute qui me fut dévolue comme emblème de l’état d’imperfection dans lequel je me trouvais, je décidai de m’organiser au mieux de mes possibilités. Comme on le fait souvent, à cette étape de notre cheminement dans l’Ordre, je lisais beaucoup et je finis par découvrir dans un des plus anciens traités de peinture chinoise un enseignement qui me fut profitable ; il stipulait : (à suivre)...

L'homme qui parle, l'homme digne de ce nom, qui parle comme il doit le faire, c'est-à-dire avec l'intention de dire quelque chose de véridique et de formel, ne saurait admettre l'idée que ce qu'il dit soit mis en doute. La parole, du point de vue dont il la regarde, est l'expression même de son âme ; le mensonge lui est interdit par ce sentiment de l'honneur qui remplace chez tant d'êtres humains la connaissance du devoir, le sens de la Divinité.

De lointain héritage et comme à son insu, l'homme sait que la parole lui a été donnée pour exprimer son âme et dire sa pensée. Celui même qui trompe et qui est sans honneur ne redoute rien tant que se voir mis en présence de son mensonge. Sa parole lui est précieuse, même si elle ne vaut rien. Même s'il cherche à vous tromper, il donne " sa parole, sa parole d’honneur ", sans comprendre à quel point cette expression est dérisoire dans sa bouche.

" Voici un an que je suis parmi vous et déjà voilà venu le moment de présenter mon premier travail, une première ébauche, un tracé ô combien imparfait et épineux, beaucoup plus difficile que je n’aurais pu le penser, d’autant plus délicat que la formation en Maçonnerie ne répond guère aux nécessités usuelles dans les métiers de la société profane. Ici, il n’y a pas séminaires ou stages de formation, c’est à chacun d’entre-nous qu’il appartient de percer le mystère et la réalité vivante des symboles, des emblèmes, des allégories soumis à notre entendement. La tâche paraît bien ardue devant l’immensité de cet inconnu, mais, tel un Apprenti confiant en ses Maîtres, je prends mon burin et m’attelle depuis des mois déjà à la taille de ma pierre avec la conscience de l’imperfection de mon métier et la certitude apaisante de la compréhension et l’indulgence de mes Maîtres, mes guides si précieux dans le chantier d’oeuvre.

Le premier d’entre eux, mon Frère Second Surveillant m’a confié ce thème: la Chaîne d’union."

Différentes traditions comportent, à un certain moment des cérémonies, l'obligation de sacrifier à l'épreuve du sang. Au principe de l'épanchement de ce suc vital se rattachent la notion de "fusion", celle d'une alliance définitive, d'un engagement irréversible. On retrouve aussi ce rite d'entrée dans certaines sectes.

A un plan plus traditionnel, la plupart des textes initiatiques et religieux ouvre une perspective d'accès au royaume de la sacralité par l'offrande symbolique ou réelle du sang. La Maçonnerie n'y déroge point. Les anciens rituels soulignent surtout le caractère physique de l'engagement et le besoin de secourir ou défendre l'Ordre qui s'expriment au Rite Ecossais Ancien et Accepté par les propos suivants :

"L'Ordre dans lequel vous sollicitez la faveur d'entrer, pourra peut-être exiger de vous que vous versiez jusqu'à la dernière goutte de votre sang ; si vous sentez le courage de vous offrir en holocauste, vous devez lui en donner l'assurance autrement que par des promesses verbales, c'est par votre sang versé aujourd'hui, que toutes vos promesses doivent être scellées."

Mais l'analyse emblématique de certains éléments de la gestuelle fait intervenir d'autres valeurs bien plus importantes.

 

Nous savons par l'étude de la croix que toute chose tend vers l'Equilibre et l'Harmonie. Il serait merveilleux qu'elle y arrivât de soi-même et que tout soit, comme le veut le poète :

" Là, tout n'est qu'ordre, beauté.

Luxe, câline et volupté "

mais nous ne sommes pas en possession d'un tel et si aisé bonheur. Loin de là. Nous ne possédons, nous n'acquérons de bonheur véritable qu'après une lutte inévitable, contre les autres, contre les forces naturelles, plus encore contre nous-mêmes. C'est cette lutte que nous trouverons symbolisée en tout lieu par le feu et par le glaive, et nous verrons, suivant les civilisations à qui nous emprunterons leur symbolisme, que ce feu, ce glaive surtout, peuvent avoir de nombreuses et bien diverses significations.

          D.De quel lieu venez-vous ? R. De I'intérieur du Temple.

D.Qu'avez-vous vu dans l'intérieur du Temple ? R. La colombe très chérie et très favorisée de Dieu, un sanctuaire éclatant de lumière, un tableau allégorique renfermant les plus grands secrets de la Nature et une étoile brillante sur chacun des coeurs des vénérables.

D.Que représente cette étoile ? R. Une belle rose autour de laquelle il y a deux inscriptions, l'une consistant dans ces mots : Je crois à la rose, et l'autre dans ceux-ci : Première Matière.

D. Que. signifie cette rose ? Etc...

 

D'autres textes existent. Nous consulter.

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