Extrait relatif à sa réception dans l’Ordre des Chevaliers Maçons Elus Coëns de l’Univers, dirigé par Martinèz Pasqually


" Quelques heureuses circonstances me procurèrent dans un de mes voyages d’être admis dans une société bien composée et peu nombreuse (environ 70 membres répartis dans onze groupes) dont le but, qui me fut développé hors des règles ordinaires [c’est-à-dire oralement] me séduisit. Dès lors tous les autres systèmes que je connaissais (car je ne puis juger de ceux que je ne connaissais pas) me parurent futiles et dégoûtants. C’est le seul où j’ai trouvé cette paix intérieure de l’âme, le plus précieux avantage de l’humanité relativement à son être et à son principe. "

On dit que Willermoz reçut près de 150 grades, en fait on n'en sait que ce qu'il voulut en dire mais rien ne le prouve. Dans ses échanges épistolaires il avait toujours tendance à présenter ses expériences comme extraordinaires quand le plus souvent il n'y comprenait rien : voir son absence totale de réaction quand il fut reçu apprenti réau croix.  Ce qui tend à réduire cette prétention se situe dans le fait qu'il se déplaçait peu même pour aller à Paris.

Toutes les lettres qu'il écrivit à des dignitaires maçonniques étrangers font toujours part de ses connaissances, de son expérience quasi exceptionnelle, dans le but de les intéreser à sa personne puis plus tard à son organisation. On sait qu'il haïssait l'alchimie mais quand il s'agissait de se faire valoir auprès du prince Charles de Hesse-Cassel qui s'y intéressait, il envoyait des comptes-rendus de travaux. Le problème se trouve dans le mensonge, dans la duperie, car ces travaux étaient ceux de son frère Jacques Willermoz, le médecin, qui travaillait effectivement l'alchimie avec Dom Pernety des Illuminés d'Avignon, ce qu'Ab Eremo oubliait de signaler. Il convient de signaler que pour un soit disant modèle de fraternité, comme le présentent des dignitaires actuels du RER, qui ne se sont jamais intéressés aux détails de sa vie ni à ses ambitions mais portent des lunettes noires pour ne rien voir et rien savoir, il ne parvenait déjà pas à manifester son amour dans sa famille vu qu'il était fâché avec ses deux frères Antoine et Jacques et ce fut pire encore en Maçonnerie. Toujours Charles de Hesse-Cassel disait de lui qu'il était  "un despote". Un despote, c'est un tyran. Il utilisait les frères quand il pouvaient le servir puis il les jetait comme des malprores quand ils n'en avait plus l'utilité. C'est ce qu'il aurait fait avec nous pauvres roturiers.